Ça y est..
Plus de nouvelle. Pas un message. C’est fini.
Dans les premières semaines de ruptures on est toujours dans une « phase test ». On se raconte nos journées comme si de rien n’était de peur que l’autre nous oublie. Et puis, on est pas si sûre de soi. Ai je bien fait ? Peut être que ces problèmes qui me semblaient insurmontables ne l’étaient pas au fond?
Est ce qu’il me trouve toujours aussi jolie ? Est ce qu’il a encore envie de moi ? Est ce qu’il est déjà passé à autre chose ?
Ces premières semaines tout est encore possible. On se dit qu’on peut encore revenir en arrière. Que rien n’est brisé.
C’est faux.
A l’instant même où je l’ai laissé il n’était déjà plus à moi. Je voulais me persuader de l’inverse. Mais j’avais tout cassé, là, d’un coup. Et ce n’était plus réparable.
Nous aurions pu continuer longtemps. A être « un couple ». Mais je ne voulais pas être « ce genre de couple ». Celui qui se ment et qui se laisse consumer par les non-dits. Nous n’avions pas de temps l’un pour l’autre. Ou plutôt nous ne voulions pas le prendre. Incapables de faire des compromis. Égoïstes.
Au bout du compte on se serait détesté, peut être même trompé. Je ne voulais pas me noyer. Alors j’ai bu la tasse.
Aujourd’hui on peut nourrir l’espoir d’être ami. Un jour. Pas tout de suite. Je sais que ça prendra du temps. Il faut faire le deuil..des amis…des parents…de nous.
Je sais au fond de moi que je le trouverai toujours aussi beau, que j’aurais envie de lui, qu’une part de moi ne passera jamais à autre chose.
Mais aujourd’hui il a arrêté d’écrire. Et moi de même. C’est une fin.
Je pense à lui. Et je sais qu’il pense à moi. Mais je n’ai plus besoin de preuve.
Je sais que j’ai compté et que je compterai toujours un peu au fond.
Et c’est bien aussi comme ça.
Ce que tu écris là me rappelle un peu ce que je me disais à une époque, puis quelques années sont passées… Puis une m’a emporté…
dur dur 😦
je te sais inoubliable, et je te souhaite une belle amitié à venir avec ce garçon.