Oui ça y est, c’est officiel! Me voilà stagiaire pour un journal..un vrai de vrai. Un support palpable, vendable et avec des articles à mon nom dedans. Joie!
Retour sur ma venue dans la ville-qui-sent–le-hareng-et-on-en-est-content.
Quand on arrive dans un nouvel endroit, le plus dur, c’est de l’accepter.
Me voilà parachutée dans une rédaction au cœur d’une ville que je ne connais pas. Rien ne me semble familier et pourtant.. l’équipe, très chaleureuse, me fait déjà me sentir à ma place.
A peine ai-je passé la porte que me voilà « adoptée » par une nouvelle famille.. et ce pour trois semaines. Maintenant que j’écris enfin pour les autres, je dois me confronter à moi-même. Et si je tapais une bêtise? Et si mon article ne plaisait pas? Et si malgré les cent milles corrections mon papier comportait encore des coquilles?
Pas simple finalement de s’établir dans la profession quand on sait pertinemment qu’on est un peu trop gaffeuse et du coup tout à fait capable de faire une grosse bourde. Heureusement l’ambiance est bonne enfant, alors je me détends. Je bois des verres le soir avec les journalistes. Même, je suis invitée chez eux. Et j’avoue je m’amuse beaucoup en leur compagnie.
Alors forcément, vous me connaissez, je me questionne. L’an prochain, début de la vie active. Est ce que je serai prête? Trouverai-je du boulot? Et si oui, où? Aurai-je, moi, la chance d’avoir des collègues aussi sympathiques et une atmosphère de travail aussi chaleureuse?
Seul bémol de mon périple actuel: je loge à l’hôtel et pour manger le soir c’est assez la galère. Le restaurant coûte trop cher, et je n’ai pas de micro-onde pour me réchauffer des plats préparés. Du coup, je marche aux repas froids. Le choix est limité, alors je tente de rendre la chose ludique..Je m’invente un festin de princesse dans mon assiette en plastique. Avec une voix de bourgeoise je m’annonce le menu du soir: » mademoiselle, voilà son parfait jambon en chiffonnade sur un lit de légumes frais et sa sauce à la moutarde à l’ancienne le tout accompagné de croquettes au seigle. » Soit.. un sandwich triangle prix gagnant jambon-mayonnaise avec une tranche de salade chimique . Mais au fond..ça me fait sourire!
Chose principale: j’ai le wifi. Mon blog survivra.. enfin je crois.
A très vite.
De la salade chimique… Tricatel ?
Je suis contente pour toi en tout cas ! J'ai hâte de pouvoir lire ta première publication !
La chance ! Vis pleinement cette expérience ! J'avais décroché un job de journaliste à plein temps dans une radio et journal papier mais c'était un journal économique, donc pas mon truc…
Je t'envie !
Ton métier m'a toujours attirée…
Et tant pis pour la salade chimique 🙂
Même dans la « misère », tu arrives encore à tout prendre avec le sourire. C'est ce que j'aime chez toi et je devrais surtout prendre ton exemple… Bravo pour le stage et contente que tu aies le Wifi ! Des bisous
Super! félicitations! 🙂